CCIAF : « La France, principal partenaire de l’Algérie en capitaux propres »

« L’Algérie est en mesure de diversifier son économie en menant des ‘‘réformes ambitieuses’’ pour la rendre moins dépendante des hydrocarbures »

a indiqué hier à Washington le chef de mission du FMI pour l’Algérie, Jean-François Dauphin.

 

L’investissement français est le plus diversifié et plus important parmi les sociétés étrangères hors hydrocarbures. C’est la conclusion à laquelle a abouti une étude comparative menée par la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, présentée hier par Jean-Marie Pinel, président. Ce travail, basé sur les bilans de l’année 2014, est fondé sur une analyse des comptes sociaux des 50 plus grandes sociétés étrangères hors hydrocarbures de chacun de 6 pays partenaires implantés en Algérie, que sont la France, l’Espagne, l’Italie, la Chine, la Turquie et l’Allemagne. En termes de chiffres, M. Pinel annonce qu’à fin 2014, le total net des IDE français en Algérie est de l’ordre de 2.019 millions d’euros. Pour l’Algérie comme pour beaucoup de pays, les investissements étrangers sont une source importante de développement économique, de croissance des revenus et d’emplois. Les sociétés les plus importantes des six pays partenaires détiennent un total de 5.213 millions d’euros de capitaux propres en Algérie en 2014, avec une moyenne de 18 millions d’euros par société. Avec 2.238 millions euros « la France est de loin le principal partenaire de l’Algérie en termes de capitaux propres », précise le premier responsable de la CCIAF. S’agissant des secteurs, ce sont les produits chimiques (20%) qui arrivent en tête, suivies de la finance (18%), les boissons (13%), les matériaux de construction (12%), le BTP (10%) et les fournitures industrielles (8%).

Dans son intervention, le conférencier ajoute que la France « affiche la plus large gamme d’industries pour ses 50 plus grandes sociétés par capitaux propres en Algérie, avec des chiffres qui sont fortement marqués par la présence de plusieurs banques ». Il y a lieu de préciser que le capital social minimum pour ouvrir un établissement bancaire dans le pays est de 10 milliards de dinars. Les industries de production représentent « moins d’un tiers du nombre total des sociétés étudiées mais possèdent plus de la moitié des capitaux propres ».

Source : El Moudjahid